Fair Play
Les Désobéissances
Fair Play
Les Désobéissances
Le Parc Georges-Valbon – parc départemental de la Courneuve est le seul espace vert de grande étendue de la plaine de France. Les quartiers qui l’entourent (parmi les plus défavorisés de la région parisienne) prévoyaient d'être profondément transformés en prévision de la construction de plusieurs infrastructures liées aux Jeux Olympiques Paris 2024.
En plus du creusement des inégalités, des injustices sociales et environnementales que ces travaux allaient engendrer, le parc et sa biodiversité se retrouvaient particulièrement menacés : l’artificialisation d’une vingtaine d’hectares du parc, incluant la construction du village des médias nécessitant le bétonnage d’une zone située à moins de 100 mètres de l’espace le plus vulnérable et le plus important à protéger du parc, mettaient en péril le poumon vert de l’Est parisien.
Les silhouettes de 44 espèces animales protégées du parc — dont le crapaud calamite qui n’aurait pas résisté aux JO — ont été ici évidées des 266 pages du dossier de candidature de Paris 2024.
Ces quelques lignes peuvent aujourd’hui se conjuguer au passé grâce à la lutte sans relâche de collectifs et associations d’habitant.e.s, qui, après des années de mobilisations, ont, au printemps 2022, obtenu justice et l’abandon des travaux.
Ce travail propose aujourd'hui de célébrer la victoire de cette mobilisation, et se pose comme une ode aux luttes sociales et environnementales menées par des collectifs de civil.e.s.
Projet inspiré et réalisé en soutien de la lutte menée par le collectif Notre parc n’est pas à vendre, qui continue à mettre en lumière les impacts et les dérives générées par la préparation des Jeux Olympiques Paris 2024
Dossier de candidature Paris 2024 (266 pages), découpages
Leydier